J’ai participé hier (lundi 17 juillet) à la première conférence nationale des territoires, conclue par le président de la République. Membre de l’instance restreinte au titre de l’Assemblée des départements de France, j’ai également pris part à la rencontre avec le premier ministre ce matin. J’en tire un bilan mitigé :
- beaucoup d’annonces, y compris de dépenses nouvelles (maisons de santé, création d’une agence nationale de la cohésion des territoires, arrêt de la fermeture des classes en zone rurale, loi de programmation sur les transports, …)
- la volonté de diminuer la dépense publique, dont 13 milliards de diminution à porter par les collectivités locales sur le quinquennat.
Sans solutions pour le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH et RSA), ce sera mission impossible pour les départements – un reste à charge pour les AIS qui s’élève en 2017 après recettes de l’Etat à plus de 103 millions d’euros pour le département de Meurthe-et-Moselle – qui ont par ailleurs déjà largement contribué au redressement des finances publiques entre 2012 et 2017 – 40,5 Millions d’€ pour notre département.
La prise de position d’Emmanuel Macron en faveur de la recentralisation du financement du RSA a été renouvelée, ce qui correspond à la revendication historique de la Meurthe-et-Moselle, afin que le coût de la solidarité nationale ne pèse pas sur une fiscalité locale inéquitable et injuste.
Je serai particulièrement vigilant à ce que cette annonce soit suivie d’effet, sans dépouiller les conseils départementaux de moyens pour les politiques de solidarité qu’ils mettent en oeuvre.