Le 22 janvier, nous sommes appelés à choisir le ou la candidat-e qui peut emmener la gauche au second tour de l’élection présidentielle et être élu.
Avec Manuel Valls, je refuse ce qui nous est présenté aujourd’hui comme inéluctable. Je ne veux pas que l’extrême-droite accède au second tour de l’élection présidentielle. Je ne veux pas que François Fillon puisse appliquer son programme destructeur.
Je pense que lui seul peut demain tenir tête à Poutine, Trump et Erdogan. Je partage sa volonté d’une conférence de refondation de l’Europe par une initiative franco-allemande, d’une pause dans l’élargissement et d’une définition claire des frontières de l’Union européenne, sans la Turquie, d’une protection des travailleurs et consommateurs européens contre la concurrence déloyale.
Je partage sa volonté de protéger le droit d’asile en France qui est la fierté de la gauche, en définissant des règles claires à l’échelle européenne.
Je soutiens sa priorité à l’accès au travail et la lutte contre la pauvreté par la création d’un revenu décent de 850 euros ouvert à toute personne de plus de 18 ans, sous conditions de ressources, c’est à dire orienté vers ceux qui en ont besoin et non distribué indifféremment à tout le monde.
Je défends la hausse du pouvoir d’achat des salariés avec la défiscalisation pour les salariés de leurs heures supplémentaires et l’augmentation de la prime d’activité.
Je veux le creuset républicain du service civique obligatoire pour toutes les jeunes femmes et tous les jeunes hommes, une République laïque forte et bienveillante, qui inscrira la charte de la laïcité dans sa constitution.
Je rejoins son ambition pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en réduisant de moitié l’écart de salaires entre femmes et hommes en cinq ans puis totalement en dix ans et en rendant obligatoire au moins 30% du congé parental pour les pères.
Je porte son ambition de bâtir une nation éducative qui fait de la lutte contre les inégalités dès le plus jeune âge sa priorité avec le service public de la petite enfance, jusqu’à l’université avec un plan d’investissement d’1 milliard d’euros par an, en passant par la revalorisation salariale des enseignants.
Homme d’Etat, Manuel Valls a l’expérience d’un maire, d’un parlementaire, d’un ministre de l’Intérieur et d’un premier ministre. Pour moi, la gauche c’est celle qui assume l’exercice des responsabilités, qui agit, qui ne se résigne pas.
Les 22 et 29 janvier, votez Manuel Valls !
-> Trouvez votre bureau de vote : http://www.lesprimairescitoyennes.fr/