Les mots manquent pour exprimer ma tristesse.
Je pense d’abord à Josette, Valérie, Stéphanie et à tous les petits enfants de Michel.
Ce drame nous laisse nombreux abasourdis et choqués.
Parmi toutes les choses qui se bousculent aujourd’hui en pensant à lui, je veux dire qu’en politique, je n’ai pas souvent croisé un tel homme de bien.
Il n’avait pas son pareil pour aider des certitudes à s’effacer au profit de convictions. Pour ne jamais laisser l’arrogance triompher de la bienveillance.
Avec lui, la forme ne l’emportait pas sur le fond, il était de ceux qui pouvaient réconcilier les plus récalcitrants avec la politique et l’exercice des responsabilités.
Michel était un enfant de la République qui voulait lui rendre tout ce qu’elle lui avait donné. Qui luttait sans relâche pour que la parole des sans voix soit suscitée, écoutée et entendue.
Dans les jours, les mois et les années qui viennent, je m’emploierai avec d’autres à faire vivre les engagements et les combats de Michel.
Aujourd’hui, je ne peux que dire mon profond désarroi d’avoir perdu un frère, un ami, un camarade, un géant qui m’a aidé à grandir.