Depuis longtemps, nous avons dénoncé le manque d’ambition et les retards pour les projets annoncés :
rien à l’entrée ouest de l’agglomération depuis l’abandon du projet insensé place Godefroy de Bouillon, les difficultés connues de longue date sur l’entrée nord à Maxéville, et maintenant au sud, la confirmation qu’il ne faut rien attendre non plus à Laneuveville lorsque la ligne 2 sera mise en service. Pour quelle raison ? Mystère.
La majorité du Grand Nancy estime dorénavant que les parkings-relais ne sont pas « essentiels » ?
Nous considérons au contraire que le stationnement des véhicules particuliers aux abords immédiats des lignes de transports en commun est un préalable indispensable à une réelle politique des déplacements.
Avant même de la mise en service la ligne 2, notre agglomération est d’ores et déjà suffisamment saturée en de nombreux points, faute d’avoir correctement anticipé cette question.
A défaut de réaliser ce qui était annoncé, des parkings temporaires seront donc mis en place. Cette proposition constitue un nouveau revirement dans le projet de ligne 2, qui se réduit de plus en plus comme une peau de chagrin.
Ce bricolage de dernière minute sera forcément insuffisant face aux flux automobiles. L’engorgement du boulevard de Scarpone à la sortie de l’autoroute démontre l’urgence à intervenir.
Si la majorité d’André Rossinot rappelle qu’aujourd’hui 12 500 voitures passent à Maxéville, c’est la démonstration qu’il faut redoubler d’efforts pour traiter sérieusement cette question et accompagner les parkings-relais par une politique volontariste de développement des transports en commun en site propre.
Pour le groupe La Gauche du Grand Nancy,
Mathieu Klein