Sans la mobilisation d’un grand nombre d’électeurs de gauche, le Grand Est serait ce soir la seule région d’Europe gouvernée par une majorité d’extrême-droite. Merci tout particulièrement à eux car cela n’était pas le plus facile.
C’est guidés de cette seule ambition que nous nous sommes rendus aux urnes et avons voté pour Philippe Richert.
Il ne devra pas oublier qu’il n’est pas l’élu d’un camp, qu’il devra gouverner le conseil régional en conséquence et associer tous les territoires.
Être soulagé que cette élection se termine ainsi ne signifie pas tourner la page. La gauche a été particulièrement secouée cette semaine, qu’elle ait au second tour voté Philippe Richert ou Jean-Pierre Masseret. Elle était déjà partie divisée au premier tour et en a payé le prix.
Nous devons nous battre pour reconquérir au vote républicain celles et ceux qui ont voté FN.
Je sais que tous ces mots ont été dits, écrits et scandés tant et trop de fois. Chacun à son niveau doit se réinterroger sur sa façon d’agir, de faire de la politique, de porter des projets. Il est midi moins une avant que le barrage ne cède et que la colère, qui jusqu’à aujourd’hui se contente du premier tour, ne décide de s’exprimer au second.
Dimanche est passé, au travail lundi comme les jours d’après.