Journée marathon pour la troisième séquence des rencontres dans les quartiers de Nancy, à Stanislas – Meurthe

Débutée ce jeudi 29 novembre à 8h15 par la désormais traditionnelle rencontre avec les parents d’élèves à l’école St Georges et plus tard ceux de l’école Mac Mahon, elle s’est conclue à 22h à La Fabrique, avenue du XXème Corps, qui accueillait le non moins traditionnel café citoyen.

Que faire avec la « guinguette » du Port aux Planches ? Première question de la journée, qui cherche sa réponse depuis plusieurs années et qui suscite de l’impatience chez des riverains qui ne voient rien venir.
Pourtant, les idées existent et j’ai notamment rencontré deux porteurs d’un projet collaboratif, axé autour de l’entreprise, de la culture et de la convivialité qui démontre si besoin était que Nancy fourmille d’idées innovantes qui ne demandent qu’à trouver leur écrin pour éclore !

Et les écrins potentiels ne manquent pas dans ces quartiers, témoins tout à la fois de l’histoire industrielle de la ville et de ses évolutions plus récentes, comme par exemple le premier bâtiment à énergie positive dans l’habitat social en Lorraine, réalisé par la SLH rue Victor.

L’enjeu écologique était d’ailleurs au cœur de nombreux échanges de la journée avec des acteurs du quartier, des inquiétudes qui s’expriment sur la qualité de l’eau de la Meurthe en passant par l’activité des Grands Moulins et bien sûr, le tracé du boulevard urbain, notamment dans le quartier Oberlin.
Avec les élus de gauche du Grand Nancy, je demande que soit véritablement étudiée la mise en place d’un tram-train, réutilisant pour une bonne partie l’ancienne voie de chemin de fer, et qui permettrait à terme de relier le nord au sud de l’agglomération.

Qui dit enjeux écologiques dit aussi mobilité. Dans un quartier structuré par le tram, c’est une préoccupation de vie quotidienne pour les habitants. Ceux-ci m’ont beaucoup interrogé sur le devenir du matériel roulant de la ligne 1 dont on sait qu’à horizon 2022 il devra être remplacé. Doté par ailleurs d’une technologie obsolète, choisie par le Grand Nancy en 2001, ce matériel coûte cher aux contribuables pour une qualité de service médiocre.

Comme à Boudonville – Scarpone – Libération, plusieurs questions sont revenues sur la place des étudiants dans un quartier qui abrite notamment l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture, l’EEIGM, l’ENACT ou l’ENSGSI et la nécessité de leur permettre de débuter leur activité professionnelle dans notre région.

Et comme dans tous les quartiers, la sécurité revient régulièrement dans les préoccupations des habitants rencontrés, de la rue Mac Mahon aux abords du centre commercial des Rives de Meurthe,j’ai eu l’occasion de revenir sur nos propositions, sur le travail de la députée Chaynesse Khirouni, ainsi que sur l’annonce par le gouvernement de la création d’une zone de sécurité prioritaire à Nancy.

Enfin, comment ne pas signaler la visite édifiante en fin de journée au stade Matter, à la rencontre du club de rugby de Nancy – Seichamps et des Tigres de Nancy en football américain. Deux clubs importants pour Nancy, qui disposent d’un équipement dans un état tout simplement lamentable. Les vestiaires, les tribunes ou encore les espaces de rangement du stade devraient faire l’objet de travaux urgents, pour la sécurité et le bien être des joueurs nancéiens, sans parler de l’image renvoyée aux clubs extérieurs.
« Grand Nancy, passionnément sport » ? Le slogan ne vaut pas pour tous les sports apparemment.